Question & réponse

En matière de chèque impayé, quels documents sont nécessaires pour procéder au recouvrement ?

Vous devez nous transmettre les documents suivants :

  • L’original du chèque impayé
  • L’original du certificat de non-paiement remis par la banque
  • Les informations relatives au débiteur

Dès réception de ces documents, nous nous chargeons de votre dossier et contactons au plus vite votre débiteur.

Sans titre exécutoire, mon débiteur me doit de l'argent, que puis-je faire ?

Dès l’instant où vous pouvez justifier de votre créance, nous pourrons mettre en œuvre les procédures de recouvrement.

Vous pouvez, ainsi, nous transmettre :

  • Une facture
  • Un chèque impayé
  • Une reconnaissance de dette

Nous intervenons, auprès de votre débiteur, afin d’obtenir le recouvrement de votre créance, de façon amiable.

En cas d’échec de nos tentatives amiables, nous mettrons en œuvre les démarches nécessaires pour le recouvrement judiciaire.

Un titre exécutoire vous sera délivré.

Qui doit payer les frais en matière de recouvrement judiciaire ?

Le principe est que les frais engendrés en cas de recouvrement judiciaire sont à la charge du débiteur.

Toutefois, dans certains cas, le créancier devra payer les frais, notamment lorsque le débiteur est insolvable ou en dépôt de bilan.

Mon locataire ne paye plus ses loyers, que puis-je faire ?

Contactez rapidement notre étude et transmettez-nous les documents suivants :

  • Bail d’habitation
  • Engagement du cautionnement
  • Décompte des sommes dues
  • Informations relatives à votre locataire et sa caution

Nous contactons votre locataire et recherchons une solution amiable.
En cas d’échec des négociations, nous pourrons recourir à la voie contentieuse :

  •  Commandement de payer les loyers en retard. Le locataire a 2 mois pour régulariser la situation.
  • Assignation du locataire devant le Tribunal d’Instance, si les loyers restent impayés. Dès lors, vous pourrez faire valoir vos prétentions (fin du bail, expulsion du locataire).

Le juge pourra accorder des délais de paiement au locataire, en fonction de sa situation.

  • Commandement de quitter les lieux, si l’expulsion du locataire est prononcée ou si ce dernier ne respecte pas les délais accordés, Le locataire aura alors 2 mois pour libérer les lieux.

Le concours de la force publique peut être nécessaire lors de l’expulsion du locataire.

Je suis en désaccord avec l’état des lieux réalisé par mon propriétaire, que puis-je faire ?

L’état des lieux peut être rédigé entre les parties, de façon amiable.

En cas de contestations, n’hésitez pas à prendre contact avec notre étude.

Vous aurez ainsi la certitude que l’état des lieux sera établi de façon contradictoire. L’Huissier de Justice convoque, en effet, les parties  7 jours à l’avance par lettre recommandée avec accusé de réception.

Les frais seront partagés par moitié entre le locataire et le propriétaire.

Combien de temps prend la procédure d'expulsion du locataire ?

Vous devez nous remettre l’original du jugement.
 
Nous envoyons, à votre locataire, un commandement de quitter les lieux. Celui-ci a 2 mois pour quitter le logement.

A l’issue de ce délai, si votre locataire est toujours dans les lieux, nous nous déplaçons pour constater cette situation.

Nous déposerons une réquisition de force publique auprès du Préfet.

Le Préfet dispose d’un délai de 2 mois pour autoriser le concours de la force publique.

Ainsi, la procédure d’expulsion est une procédure très longue. Outre ce délai de 4 mois, les éventuels recours du locataire et la période de trêve hivernale  rallongent les délais pour expulser votre locataire.

Les plantations de mon voisin empiètent sur mon terrain, que puis-je faire ?

Votre voisin doit respecter une distance minimale entre ses plantations et votre propriété.  Cette distance est établie par les usages locaux et les règlements d’urbanisme.

  • Si l’arbre ou la haie mesure moins de 2 mètres, une distance de 50 centimètres doit être respectée entre la plantation et le terrain voisin.
  • Si l’arbre ou la haie mesure plus de 2  mètres, une distance de 2 mètres doit être respectée entre la plantation et le terrain voisin.

En cas de non respect de ses distances, nous intervenons à votre domicile pour  dresser un procès verbal de constat, accompagné au besoin de photographies.

Nous recherchons une solution amiable avec votre voisin. Si celle-ci échoue, une procédure judiciaire devra être ouverte devant le Tribunal d’Instance.

Votre voisin pourra être condamné, par exemple, à étêter les arbres, à les arracher, à élaguer les branches et/ou vous verser des dommages-intérêts.